[ANNULÉ] Le Théâtre sous les Arbres et la Konpani Ibao, adhérente au Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (SYNDEAC), participent à la journée de grève et de mobilisation nationale initiée le 18 septembre 2025 par les organisations syndicales interprofessionnelles dans le cadre intersyndical.
En conséquence, la carte blanche "Qu'avez-vous fait de ma bonté ? en vavangaz sou pyédbwa" prévue ce jeudi à 19 heures est annulée.
Les personnes ayant déjà acheté leur(s) billet(s) seront intégralement remboursées via notre site de billetterie en ligne (carte bancaire recréditée).
Les revendications portées dans notre intersyndicale de branche sont : refinancement du service public de la culture, abandon de la part individuelle du Pass culture, refus de toute renégociation à la baisse des annexes VIII et X des intermittents du spectacle, affirmation de notre convergence avec tous les services publics.

Lafous, un arbre majestueux jusque-là utile pour sa seule écorce destinée à la fabrication de tisane, prend conscience de sa véritable grandeur lors d'un cyclone. Le météore le pousse à se transformer en une entité toute puissante : un « arbre-Dieu ». Lafous devient alors une conscience connectée à l'ensemble du monde. Il accède à la connaissance profonde des sciences, des époques, des épopées, et se sent lié à l'univers tout entier, abandonnant son rôle de simple pyédbwa à tisane pour incarner une force divine infinie.

Ce spectacle tout-terrain et gratuit met en scène un trio de musiciens jongleurs muets, Nicolas Givran, Damien Mandrin et Sami Pageaux, qui font la découverte faussement naïve du kayamb. Dans un registre de jeu d’exploration et en s’appuyant sur des techniques de jonglerie, les autophones vont être secoués, retournés, lancés et échangés dans une dynamique d’abord anarchique, pour finir par produire des figures spectaculaires et des polyphonies rythmiques complexes.

La compagnie Qu’avez-vous fait de ma bonté ? donne une seconde vie à la cabine téléphonique qu'elle avait fait construire pour "La pluie pleure", en la plaçant au centre d’un spectacle tout terrain. Autour, une centaine de spectateur.ice.s voit arriver un.e comédien.ne qui entre dans la cabine et compose un numéro. Dans l’assistance, un smartphone sonne, celui d’un.e autre comédien.ne. Les deux protagonistes entament alors un dialogue dans lequel l’un évolue au présent et l’autre dans le passé. Une histoire d’amour. Une histoire de rupture. Une séparation en écho au titre : "Ne quittez pas".

La vie d'Eugénie fut marquée par une malchance inouïe, comme si le destin l'avait désignée pour être la victime d’une lutte sans fin entre le bien et le mal. Dès sa naissance, elle perdit son frère jumeau. Un baptême et un enterrement à la fois, un signe prémonitoire de la souffrance qui l’attendait. Eugénie finit par rencontrer un homme qu'elle croyait être l'amour de sa vie, qui semblait apporter enfin un peu de lumière dans sa sombre existence. Cependant, enceinte de leur premier enfant, l’œil du mal la rattrapa de plus belle.